
sans commentaire

sans commentaire

sans commentaire

sans commentaire

Au détour d'un village, nous avons visité une de ces vieilles dames un peu décrépies: un gamin a déplacé une barricade de vieilles tôles pour nous révéler les splendeurs passées d'un intérieur aux plafonds finement décorés... dommage que ce genre de construction ne puisse pas toujours être conservée faute de moyens.

Dans le nombre de ces cités de terre, Aït Benhaddou , proche de Ouarzazate, est une petite merveille qui charme les touristes sur fond des neiges de l'Atlas. (bon, d'accord, j'ai forcé sur le côté carte postale avec les dromadaires, mais j'avoue avoir eu un moment de faiblesse).

Au détour du Dadès, j'ai eu le coup de foudre pour cette casbah en ruine qui se fond dans un arrière plan de blocs torturés... on se demande parfois si on n'a pas rêvé...

Pour en terminer avec les constructions, nous avons aussi été frappés par le soin apporté à la personnalisation des portes de toutes les maisons, avec un dessin particulier, des couleurs vives et le traditionnel heurtoir. Frontière entre le monde extérieur et la court bien cachée derrière les hauts murs, la porte marque la limite du public et du privé, et donne à ces maisons lisses un peu de mystère.

Paysage classique des vallées du Drâa et du dadès, la palmeraie abrite les jardins irrigués de la lumière trop crue du soleil et fournira en octobre sa moisson de dattes....Dans la lumière diffuse de l'après midi, le vert de l'oasis tranche avec les ocres et les gris .

Dès qu'on s'éloigne du lits des rivières, le pays devient plus minéral et on peut même découvrir l'erg de Merzouga, petit Sahara en miniature.

Dans l'erg de Merzouga, On trouve l'inévitable dromadaire, harnaché pour offrir au visiteur en mal de sensations une courte expérience de la méharée.

Les rêveurs pourront monter sur une crête au soleil couchant, et imaginer les cinquante jours nécessaires aux caravanes pour relier Zagora la marocaine à Tombouctou la malienne, à travers tous les dangers du déserts

Après le Maroc des grands espaces, retour en ville. Tout d'abord goûtons le charme du jardin d'un hôtel de Taroudant, niché dans les remparts.

sans commentaire

sans commentaire

sans commentaire

sans commentaire

La célèbre Médersa Ben Youssef qui date du XVI iéme siècle. Là on retrouve le style des décorations typiques à l'Islam: pas de représentation d'êtres vivants, mais des jeux de céramique, de mortier ou de cèdre sculpté qui tissent des réseaux d'entrelacs raffinés. Les patios ouverts sur le ciel offrent aux heures les plus chaudes du jour la fraîcheur des péristyles et le murmure d'une fontaine.

sans commentaire

Les jardins et la maison du peintre orientaliste Louis Majorelle offrent de délicieux coins d'ombre et une fête de couleurs autour du célèbre bleu. Cette visite permet de découvrir les nouveaux quartiers de la ville de Marrakech.

Le cœur de Marrakech, c'est la place Jemaa el-Fna et les souks tout proches. Au coucher du soleil, la place s'anime et des dizaine de petits restaurants de plein air se mettent en place. Il y a la fumée des brochettes, l'odeur de la viande grillée et la musique des orchestres qui rythment la fête... On y voit les diseurs de bon aventure, les charmeurs de serpents, les porteurs d'eau aux costumes bariolés, et d'innombrables décoratrices en "peinture sur soi" qui réaliseront avec du henné de gracieuses arabesques sur mains et les bras de leurs clientes.

Au coucher du soleil, les amatrices de "peinture sur soi" peuvent couvrir leurs mains de motifs dessinés avec une pâte de henné

Après s'être restauré sur la place, les plus courageux iront à l'aventure dans le Souk , à la rencontre de l'artisanat (et de la couleur) local(e) . Incontournables, les tapis berbères et les milles et unes façons des marchands pour expliquer la signification des motifs et les matériaux utilisés.

Un ferronnier au travail

Le quartier des tanneurs pourra s'explorer avec profit, mais avis aux narines sensibles, les effluves des bains de traitement des cuirs s'affrontent de préférences avec un bouquet de menthe à portée des narines, que votre guide bienveillant vous tendra spontanément.

Echeveaux teintés en cours de séchage

Les hypocondriaques pourront consulter l'apothicaire, qui se fera fort de prescrire l'onguent ou la décoction miracle, dans la palette des ingrédients de la médecine traditionnelle.

Une mise en garde pour finir: le souk est un endroit dangereux! Dans une des allées, que les sages devraient éviter à tout prix, il y a "Chez Dounia", qui sous le couvert d'une innocente pâtisserie, distille dans ses cornes de gazelles royales un terrible élixir de mélancolie et de revenez-y. L'exportation d'un petit stock de survie au retour n'a malheureusement pas suffi... il va falloir y retourner un jour.

sans commentaire